Genre - Fruit : Prunus armeniaca - Abricot

Informations de la variété

  • Prunus armeniaca L.

  • Abricotier

  • de Hollande
    de Breda
    de Bruxelles
    Amande douce
    Amande-aveline
    Double
    Bredaïsche
    Hasselnussmandel
    Holländische
    d'Orange
    amande
    noisette
    ananas
    mandel
    orangen
    rotterdamer
    presique
    ananas of the Dutch
    grosse Bredaer
    Holländische ananas
    Holländische mandel
    muskateller
    pine-apple
    de Rotterdam
    d'Ampuy
    persèque
    à amande douce
    d'Ampuis

  • Bois très fort.
    Rameaux peu nombreux, étalés et arqués, grêles, très longs, géniculés, de couleur olivâtre, nuancés de rouge à leur sommet, puis ayant l'épiderme largement exfolié.
    Lenticelles abondantes, grandes, arrondies, blanches et saillantes.
    Coussinets peu ressortis.
    Yeux petits, ovoïdes-obtus, grisâtres, généralement groupés par trois et faiblement écartés du bois.
    Feuilles petites ou moyennes, ovales ou ovales-arrondies, longuement acuminées en vrille, vert jaunâtre en dessus, vert blanchâtre en dessous, à bords régulièrement dentés en scie.
    Pétiole rouge sanguin en dessus, rouge clair en dessous, assez court et peu fort, rarement bien glanduleux, à cannelure étroite et profonde.
    Fleurs tardives, grandes, blanches, gaufrées, à calice rouge-brique.
    Fertilité grande.
    La basse et la demi-tige plein-vent lui conviennent mieux que la haute-tige, forme sous laquelle sa floraison souffre toujours beaucoup des moindres bourrasques. L'espalier ne lui est pas avantageux non plus, la taille qu'alors il doit subir diminuant par trop sa fertilité.
    Maturité vers mi-juillet.

  • Grosseur petite ou moyenne.
    Forme sphérique, généralement moins volumineuse d'un côte que de l'autre, ayant les joues assez plates et le sillon peu prononcé.
    Cavité caudale large et profonde.
    Point pistillaire oblique et saillant.
    Peau d'un beau jaune-paille, plus ou moins galeuse et rugueuse à l'insolation, où elle est en outre nuancée de rouge-brique et ponctuée de carmin foncé.
    Chair d'un blanc jaunâtre, mi-tendre, pâteuse, sans la moindre adhérence au noyau.
    Noyau petit, régulièrement ovoïde, aplati, ayant l'arête dorsale assez développée.


  • Eau peu abondante, sucrée, légèrement acidulée, douée d'un parfum dont la saveur laisse souvent à désirer.
    Deuxième qualité.

    Amande complètement douce, elle est très bonne à manger et rappelle positivement le goût de la noisette Aveline.

  • L'amande peut s'utiliser incorporée dans une confiture. Après avoir sortie l'amande de la coque, on la fait bouillir cinq minutes. Ensuite, on presse afin de retirer la fine peau en surface d'amande, ainsi détâchée par la cuisson. Outre donner du croquant à la confiture, cela limiterait son altération (par rapport à d'autres amandes douces).

  • En Europe, les Flandres sont la contée où cette variété, qui d'abord y reçut les surnoms d'abricotier de Breda, puis de Bruxelles, fut cultivée pour la première fois. Je dis en Europe, car dès 1724 le botaniste anglais Miller la déclarait d'origine africaine (Dictionnaire des jardiniers, t. Ier). J'ignore [Leroy], par exemple, le nom qu'elle pouvait alors porter dans son pays natal. On l'appela abricotier de Hollande, qu'on chercherait en vain, également, dans la Pomologie de Merlet, édition de 1690. Un instant, néanmoins, je crus l'y reconnaître, mais la réflexion vint bientôt me détromper. Voici le texte qui m'avait illusionné, sa reproduction dans cet ouvrage empêchera peut-être qu'il soit de nouveau mal interprété :

    "Nous avons - évrivait Merlet - un Abricot assez particulier, qui est jaune t plus rouge que les autres, lequel est le masle, ne s'ouvrant pas, son noyau tenant à la chair, dont le goût est exquis, musqué et extraordinnaire, et dont l'Amande est douce comme cette de l'Amandier." (L'Abrégé des bons fruits, 1690, P. 18.)

    Quoique l'abricot innomé dont parle ainsi Merlet, possède, comme l'abricot de Hollande, une amande douce et bonne, il faut reconnaître, cependant, que ce dernier diffère entièrement de l'autre, dont il n'a jamais eu l'adhérence extrême de la chair au noyau ; adhérence telle, qu'on ne pouvait ouvrir le fruit, afforme notre consciencieux pomologue. Or, dans l'abricot de Hollande le noyau est, au contraire, des plus inadhérents ; à ce point, même, de paraître à sec - si je puis m'exprimer de la sorte - au milieu de la chair. D'où résulte qu'aucune assimilation ne devient possible entre cex deux variétés. Et j'ajoute [Leroy],, que celle caractérisée de la sorte par Merlet, en 1690, m'est restée complètement inconnue.

  • L'abricotier de Hollande se reproduit identiquement de noyau, mais avec cette singularité, constatée par le baron de Tschudy et par l'abbé Rozier, que ses racines sont d'un beau rouge-corail, ce qui le distingue de tous ses congénères. L'abricotier commun, ou Romain, ayant été, comme celui de Hollande, surnommé Abricotier de Bruxelles, nous croyons devoir rappeler que ces deux arbres ont entr'eux, ainsi que leurs fruits, de notables différences.

    == Crédit description : André Leroy, dictionnaire de pomologie ==



  • - Dictionnaire de pomologie, André Leroy
    - Le verger français

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Variété modifié le 29 août 2021