Poirier : 'beurré clairgeau '

Genre - Fruit : Pyrus communis - Poire

Informations de la variété

  • Pyrus communis L.

  • Poirier

  • Clairgeau, Clairgeau de Nantes

  • Bois fort.
    Rameaux habituellement assez nombreux, régulièrement érigés, gros, courts, très géniculés, jaune brun clair, à lenticelles allongées, larges et rapprochées, à coussinets peu accusés.
    Yeux des plus volumineux, pointus, coniques, généralement sortis en éperon, ayant les écailles bombées et mal soudées.
    feuilles légèrement coriaces, vert jaunâtre, lavées ordinairement de rouge pâle, ovales, finement dentelées, portées sur un pétiole de longueur moyenne, roide et très gros.
    Fertilité remarquable.
    De vigueur moyenne, ce poirier se greffe sur cognassier ou sur franc ; d'un développement précoce, il fait dès sa première année des arbres assez forts, qui restent faibles l'année suivante ; ses pyramides sont jolies, mais peu hautes.
    En raison de sa fertilité, réclame une taille courte.
    Mise à fruit rapide.

  • Fruit de grosseur considérable, à forme turbinée, excessivement allongée, bosselée, légèrement obtuse, souvent un peu contournée.
    Pédoncule très court, droit, assez fort, renflé à sa partie supérieure, obliquement implanté à la surface de la peau, et parfois en dehors de l'axe du fruit, dans une petite dépression à bords presque toujours accidentés.
    Oeil moyen, rond, ouvert, à peine enfoncé.
    Peau jaune grisâtre, ponctuée de vert et de brun, maculée de fauve autour du pédoncule et lavée de vermillon sur le côté qui regarde le soleil.
    Chair des plus blanches, demi-fine, fondante, juteuse, peu pierreuse.
    Eau abondante.

  • Acidulée, vineuse, sucrée, douée d'un arôme particulier, agréable et délicat. Fruit de première qualité.

  • Consommation automne /hiver

  • Importante sensibilité à la tavelure sur fruit et sur feuilles, au pseudonomas sur feuille.

  • Bonne résistance au transport et manipulation.

  • Obtenue à Nantes, le pied-mère de ce poirier fut ensuite vendu aux Belges, qui devinrent en quelque sorte ses véritables promoteurs. Du reste, voici les renseignements que nous [Leroy] avons rencontrés sur son origine, ils sont aussi complets qu'authentiques :
    Le Beurré Clairgeau est venu de fruits enterrés par hasard (vers 1838), par Pierre Clairgeau, jardinier à Nantes, rue de la Bastille. Son premier rapport à eu lieu en 1848. Cette poire a été présentée le 22 octobre à la société d'horticulture de la Loire Inférieure, par son obtenteur qui la croit issue d'une beurrée et d'une duchesse d'Angoulême.
    Le pied-mère du Beurré Clergeau faisait en 1851 partie de la collection de M. De Jonghe, horticulteur à Bruxelles, qui l'ayant acheté dix-huit francs cette même année l'avait planté dans son jardin de Saint-Gilles.

Informations complémentaires

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Variété modifié le 30 août 2021