Poirier : 'de coq '

Genre - Fruit : Pyrus communis - Poire

Informations de la variété

  • Pyrus communis L.

  • Poirier

  • Bois fort.
    Rameaux très nombreux, étalés, quelquefois réfléchis, gros, longs, peu flexueux, vert clair grisâtre, nuancé de rouge auprès des yeux, fortement et abondamment ponctués, ayant des coussinets aplatis.
    Yeux moyens, ovoïdes, obtus, duveteux, collés contre l'écorce, à écailles mal soudées.
    Feuilles petites, nombreuses, elliptiques, régulièrement dentées en scie, canaliculées, contournées, au pétiole long et bien nourri.
    Fertilité abondante.
    Les pyramides de ce poirier sont magnifiques ; il est d'une grande vigueur et d'une croissance hâtive, il se plait non moins bien sur franc que sur cognassier.

  • Grosseur assez volumineuse. forme turbinée, allongée, obtuse, bosselée, irrégulière. Pédoncule long, très gros, arqué, noueux et donculé, charnu à la base, implanté presque horizontalement en dehors de l'axe du fruit, ou placé perpendiculairement, et alors continu avec la chair.
    Oeil petit, rond, souvent caduc, bien enfoncé.
    Paeu mince, jaune-citron, ponctuée et tachetée de gris foncé, largement maculée de même autour du pédoncule et lavée de carmin brillant sur la face exposée au soleil.
    Chait blanche, mi-fine et mi-fondante, rarement pierreuse, légèrement marcescente.

  • Eau suffisante, douce, sucrée, ayant un parfum peu prononcé mais doué cependant d'une certaine délicatesse.
    Fruit de deuxième qualité.

  • Depuis de longues années la poire décrite ici fait partie de la collection du jardin fruitier de l'ancien Comice horticole d'Angers, mais son origine nous [Leroy] est encore inconnue ; car il semble difficile d'assimiler ce fruit à la variété normande appelée, depuis plus d'un siècle, poire de coq ou de sabot, et recherchée uniquement pour la fabriquation du poiré.

  • Le jardin des plantes de Paris possède, sous le nom de poire de Coq, une variété qui n'est autre que le Beurré de Bruxelles, dont on peu voir plus haut (page 327 [dictionnaire de Pomologie d'André Leroy] la description ; il n'y a donc aucun rapprochement possiblé à faire entre notre poire de Coq et celle de cet établissement scientifique. Enfin en 1855 M. Thuillier-Aloux, pépiniériste à Amiens, signalait en ces termes, d'après un catalogue belge, celui de M. Alexandre Bivort - un autre poirier portant ce même nom :
    "Arbre de moyenne vigueur, à bois grêle, qu'il faut cultiver sur franc, pour pyramide ; d'une fertilité qui laisse à désirer. Fruit petit et peu flatteur à la vue, de bonne qualité, mûrissant de décembre à janvier." (Catalogue raisonné des poireirs qui peuvent être cultivés dans la Somme, P. 81.)

    Il est alors évident que cette autre poire belge dite de Coq, et que jamais nous n'avons rencontrée parmi les cultures françaises, ne se rapporte également en rien à la variété ainsi nommée dans l'Anjou

    ==Crédit descriptif : André Leroy, dictionnaire de pomologie==



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Variété modifié le 30 août 2021